j'ai été triste de voir qu'il n'y avait pas de section film Japonais
Je vais vous présentez cette perle Ichi the killer une de mes film préféré bien gore et délirants.
Tout commence par la disparation d’Anjo, boss d’un clan yakuza, soupçonné se s’être enfuit avec la caisse ; Kakihara (Tadanobu Asano) son bras droit, décide de partir à sa recherche et suppose dans un premier temps qu’il a été enlevé par le clan adverse, avant de se rendre compte qu’il a été tué. S’en suit alors une série de rencontres pas toujours amicales, supervisées par un Kakihara aux joues fendues qui laissent s’échapper la fumée de cigarette (effet surprenant), au visage scarifié et au goût immodéré c’est le moins que l’on puisse dire, pour les rapports violents et masochistes. Un portrait à peine caricatural qui marquera jusqu’au bout sa recherche de l’ultime, de la confrontation finale, du mal qui entoure un amour absolu ne s’exprimant qu’à travers une certaine forme de violence. Yakuza aux cheveux blonds défiguré, capable d’auto-mutilation pour se faire pardonner d’une erreur mais prenant un soin particulier à son apparence en portant des vestes de velours longues roses et violettes, ou bien encore un complet écossais rouge, on fini par distancier le personnage de Kakihara de toute cette violence visuelle, ponctuée d’humour et d’excès qui entre deux séquences de découpe sanguinaire, trouve une essence insoupçonnée.
Mais Kakihara n’est pas le personnage essentiel de ce film, loin s’en faut. S’il accepte sa violence, qu’il l’exprime non sans un certain plaisir, Ichi est quant à lui un refoulé. Perturbé par une enfance torturée et manipulé par un homme qui grâce à l’hypnose s’en sert comme tueur à gages, le jeune Ichi (Alien Sun) porte une armure noire à la Tortue Ninja, le chiffre 1 affiché sur le dos. Sa botte secrête ? Une chaussure capable de couper en deux un homme de la tête aux pieds et dont plusieurs en feront la cruelle expérience. De quoi relativiser la violence des coups portés à l’écran qui malgré leur dureté avérée, nous permettent finalement de relativiser le tout et de sortir de leur contexte ces scènes devenant par là même baignées de surréalisme comme sait si bien le faire Takashi Miike. Ichi est une bête à tuer, éduqué et programmé pour cela et qui jouit au sens propre comme au figuré (la première scène nous met tout de suite dans l’ambiance lors d’un rapport sexuel violent entre un couple qui provoquera chez Ichi, observant par la fenêtre, un orgasme incontrôlé) de cette barbarie grâce à laquelle il exprime son sentiment de culpabilité tout autant qu’un plaisir jamais réellement assouvit.
http://www.independentcritics.com/images/ichi%20the%20killer%20SPLASH.jpg
http://www.caratulas.info/peliculas/I/Ichi-The-Killer-Divx-frontal-DVD.jpg
Accueil 
